Victoria : reine d’Angleterre en 1837

La célèbre reine Victoria joue un certain rôle lors des rébellions de 1837-1838. Alexandrina Victoria naît au Kensington Palace à Londres le 24 mai 1819. Elle est la fille unique d’Édouard, duc de Kent, et de Maria-Louise de Saxe-Cobourg. Elle succède donc à son oncle Guillaume IV qui meurt sans descendant.

C’est ainsi qu’à l’âge de 18 ans, tout juste majeure, la jeune Victoria prend le pouvoir en Grande-Bretagne le 20 juin 1837 en pleine période révolutionnaire au Bas-Canada. Initiée à la vie politique par lord Melbourne, et malgré un caractère autoritaire, elle se plie aux règles constitutionnelles, notamment en ce qui a trait aux politiques étrangères.

Le 28 juin 1837, jour de son couronnement, elle fait ratifier L’Ordonnance et la Proclamation d’Amnistie qui accorde le pardon aux prisonniers politiques accusés entre autre de haute trahison tels que les insurgés bas-canadiens. C’est ainsi qu’à l’été 1838, plusieurs dizaines de patriotes seront libérés de la prison au Pied-du-Courant à l’exception des huit exilés aux Bermudes.

La reine Victoria aura neuf enfants de son mariage en 1840 avec Albert de Saxe-Cobourg dont le futur Édouard VII. Son règne marque littéralement l’apogée de la puissance mondiale britannique. Elle décède à Osborne sur l’île de Wight le 22 janvier 1901 après 64 ans de pouvoir, un des plus long règne de l’histoire britannique. L’expression d’époque victorienne caractérise parfaitement cette grande période où les Britanniques dominaient le monde.

Références :

Le Petit Robert des noms propres, 1998.

MOURRE, Michel, Le petit Mourre, Larousse, 1998.

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