Renaissance des jardins au Manoir Papineau

En 2006, nous vous entretenions au sujet du grand chêne de Papineau, âgé de près de 300 ans, situé en son manoir de Montebello, en Outaouais. Encore cette fois, nous ne pouvons passer à côté de cette petite nouvelle concernant la restauration des jardins du manoir Papineau. C’est un article de Simon Diotte paru dans le quotidien La Presse, le samedi 5 juillet dernier, qui a piqué notre curiosité.

Revenons en arrière. Après son retour d’exil en 1845, Louis-Joseph Papineau se fait construire un magnifique manoir en sa seigneurie de la Petite-Nation, à Montebello.

Dès son retour, Papineau est beaucoup moins visible sur la scène politique. En réalité, ses passe-temps favoris sont l’architecture, la littérature et l’horticulture. Cette dernière passion l’animera jusqu’à son décès en 1871. Au fil des ans, bon nombre d’amis viennent contempler la diversité des végétaux du manoir du charismatique chef du mouvement patriote bas-canadien. Amédée Papineau, fils aîné de Louis-Joseph, poursuivit le travail réalisé par son père en ce qui a trait à l’aménagement des jardins autour de la vaste résidence.

Délaissés dans les dernières décennies, les magnifiques jardins sont présentement en voie d’être restaurés. Effectivement, « jusqu’à maintenant, une petite surface de 3 000 pieds carrés, située sur la façade sud du bâtiment, entre les deux tours, a été remise en valeur, avec la plantation de pivoines, de dahlias, de phlox et de vignes, en plus d’arbres et d’arbustes », aux dires de La Presse.

Un véritable travail de recherches archivistiques et archéologiques a été nécessaire afin de récréer ce qu’étaient ces aménagements floraux : « Les photos d’époque, les registres de commandes de graines et de plantes et les recherches archéologiques vont nous permettre de redonner à ce lieu son apparence historique », affirme Isabelle Tremblay, agente de communication au Lieu historique national du Canada du Manoir-Papineau.

Aucun échéancier n’a encore été établi dans ce dossier puisque le projet est évidemment à la merci de supports financiers gouvernementaux fédéraux.

Référence :

La Presse, 5 juillet 2008.

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