Le château de Beauharnois

Le château de Beauharnois

Le château de Beauharnois

C’est en fouillant dans notre librairie locale que nous sommes tombé par hasard sur ce tout nouveau roman ayant comme trame de fond l’insurrection de 1838 au Bas-Canada.

Sous la plume d’Yvon Thibault, ex-enquêteur à la Gendarmerie royale du Canada, passionné de l’histoire du Québec, Le château de Beauharnois est sur les tablettes depuis juin 2008. Le roman historique relate l’histoire du jeune Jacques Pitre, âgé de 17 ans, follement épris d’une jeune anglophone, Caroline Brown.

Dans un village marqué au fer rouge par les divisions sociopolitiques, les deux jeunes amants devront composer avec la résistance armée qui s’opère à l’automne 1838. Jacques Pitre est pour sa part le fils de François Pitre, forgeron aisé du village et capitaine au sein de la milice de Beauharnois. Quant à elle, Caroline Brown est la fille de Lawrence Brown, écossais d’origine et agent du seigneur Edward Ellice, l’une des principales têtes d’affiches loyales de la province. Dans le résumé de l’ouvrage publié sur le site Internet de vlb éditeur, on écrit :

Dans ce village canadien dominé par la minorité anglaise, les deux jeunes amants devront composer avec le conflit qui divise leurs communautés respectives pour réussir à vivre pleinement leur amour. Partageant les inquiétudes et les joies au quotidien des deux jeunes amoureux et de leurs familles, le lecteur est transporté dans le Beauharnois de l’époque, alors qu’une nouvelle rébellion s’organise. Sans prendre parti pour les rebelles ni pour leurs adversaires, l’auteur nous décrit plutôt comment, dans le village divisé, chacun doit s’adapter aux événements pour défendre ses idéaux, ses biens, sa vie… et son amour !

En soi, le récit demeure un classique dans le genre, à savoir l’idylle entre deux jeunes provenant de milieux différents. M. Thibault affirme pourtant que « c’est le seul roman qu’il connaisse qui traite de ce sujet ». Il est clair que l’auteur du Château de Beauharnois n’a pas lu Les fiancés de Saint-Eustache (Adèle Berthelot, 1910), Le canon tonne à Saint-Eustache (Georges Cerbelaud-Salagnac, 1956) ou Les jours tragiques de 1837 – Le Richelieu héroïque (Marie-Claire Daveluy, 1940).

Sur le site Internet de la maison d’édition vlb éditeur, un petit questionnaire avec l’auteur est accessible pour les curieux. M. Thibault « souhaitait faire connaître cette page oubliée de notre histoire » en écrivant ce roman destiné aux 15 à 75 ans. À la question : « En quelques mots, comment présenteriez-vous votre livre ? » M. Thibault réponds : « En 1838, au cœur de la rébellion armée de Beauharnois, deux jeunes amants doivent combattre la haine raciale pour s’aimer. »

Le château de Beauharnois d’Yvon Thibault, ouvrage de 576 pages publié chez vlb éditeur, est en librairie depuis le début juin 2008 au coût de 29,95 $.

Référence :

THIBAULT, Yvon, Le château de Beauharnois, vlb éditeur, 2008, 576 p.

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